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Un dimanche à Petite-Terre.

C'était prévu depuis longtemps. Le 27 septembre Thierry voulait fêter son anniversaire à Petite-Terre avec un groupe de copains et, il faut bien le reconnaître, l'idée était géniale.

Levés à 5h30 (comme on est encore décalés en horaires ça n'a pas été trop dur) on a récupéré Sophie à Trois-Rivières à 6h30 pour être au Port de St-François à 8h. En comptant le "1/4h" propre à toutes les régions -ici on a finalement accumulé 1h de retard sur le programme- on est partis à 9h. 

Bien sûr 3 personnes manquaient à l'appel : une-telle a oublié de se lever et les deux autres n'ont donné aucun signe de vie... Qu'à cela ne tienne, à la toute dernière minute, on a pris Eric et ses 3 fils adolescents "en stop" et le petit groupe finalement constitué était fort sympathique.

Le soleil brillait déjà fort et la journée s'annonçait bien chaude. Le bateau de pêche de Nicard, après quelques flops sur un des moteurs, a gambadé vaillamment sur les vagues nous tannant allègremment les fesses et les cuisses durant 1h de traversée.

Les ilêts déserts de Petite-Terre se situent au large de la Pointe des Chateaux en face de la Désirade. Peuplée uniquement d'iguanes et d'oiseaux, l'île est inhabitée, seulement surveillée par des gardes ONF (je crois) qui se relaient tous les 3 jours. Les eaux de ces 2 ilêts sont le paradis des poissons, des tortues et autres requins qui y sont sauvegardés puisque la pêche est interdite. Dommage pour Philippe qui a du, à contre-coeur, laisser le harpon à la maison !!

Pour nous deux il s'agissait d'une sorte de pélerinage puisque, en 1986, on avait découvert les ilêts en voilier avec nos copains de l'époque. A ce moment-là Petite-Terre n'était fréquentée que par quelques rares pêcheurs et plaisanciers, pas du tout aménagée et la pêche y était autorisée.

St François, le port, 8h.

Surtout ne pas oublier la crème solaire avant la traversée.

La dame de la plage.

Le chapeau aussi est conseillé... Le problème est qu'il faut le maintenir sur la tête durant la traversée, en sachant que l'on a besoin des 2 mains pour se maintenir dans l'embarcation. Philippe a préféré laisser son tout nouveau Panama (cadeau d'anniversaire des enfants et moi) à la maison. Plus sage, finalement !

Sophie et moi pratiquant notre sport favori : le papotage.

La température au petit matin est déjà bien élevée.

Pélican.

Thierry et Noé.

On approche des ilêts, on change de place car... on a mal aux fesses !! 

Grimpant sur les crêtes des vagues et retombant durement dans les creux, personnellement j'ai apprécié que mon derrière soit rebondi !

Splendide turquoise de la mer. Photo garantie sans filtre.

Et en plus l'eau est délicieusement chaude. Quand je pense qu'en septembre en métropole certains trouvaient que 23°C était une bonne température... N'est ce pas Jean-Luc ??

Pagre. A croire qu'il vient narguer Philippe sous sa moustache...

Colas.

Iguane, la queue dressée. Signe de crainte ou de colère ?

Il est quand même reparti avec un os de poulet le boug'.

Mona, Mireille et Thierry. A l'arrière plan, Nicard prépare les poissons grillés.

Il faut toujours qu'il y en ait un qui bosse pendant que les autres boivent.

Sophie, debout, Sabrina, de dos, Yolaine et Patrice, à l'heure du déjeuner.

A volonté : rhum, jus de goyaves maison, fine tarte à la morue, crudités, poisson grillé, gratin de bananes et de patates douces, risotto, salade de fruits, champagne et... eau...

Magnifique Andréa.

Chacun se protège comme il peut des brûlures du soleil mais on rentrera tous avec de belles couleurs.

Noé'm, le bateau de Nicard.

Limpidité, douceur et transparence des eaux tropicales.

Iguane. Ils sont très nombreux sur l'île et différents de ceux que l'on trouve en Guadeloupe.

Mireille, Thierry, Nicard à la barre, Eric et moi.

Le trajet du retour est nettement plus calme et confortable, comme toujours dans ce sens.

Patrice arborant le tee-shirt marin de circonstance.

Un monsieur se promène.

Noé, le pétillant qui n'est sorti de l'eau que pour manger et boire du coca...

Il faut dire qu'il a fait sa première traversée à 3 mois et que, depuis, il accompagne son père en mer dès que l'occasion se présente.

Encore une journée qui nous laissera des souvenirs impérissables.

Merci Thierry.

C'est vrai qu'ici chaque week-end dans les îles nous laisse l'impression de mini vacances. On rentre à la maison détendus, heureux et prêts à repartir à la première occasion.

Pour laisser le mot de la fin à Philippe : "On n'est pas bien mal... !!".