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Fin de semaine... Déjà !

Finalement, et contrairement à mes craintes, la semaine a passé vite.

Pour la première fois depuis notre arrivée (presque 2 ans déjà...) l'absence de Philippe ne m'a pas trop pesée. J'ai des amis ici, des amis sûrs et présents, et c'est bien ça qui change la donne.  Je ne me sens plus seule, je suis bien entourée.

Il faut dire aussi que mon petit mari m'a appelée chaque soir, au moins... Et savoir les 4 hommes de ma vie ensemble à Lyon était réconfortant. Constance et moi avons, durant la semaine, échangé plein de textos. Tout le monde va bien et c'est l'essentiel.

J'ai poursuivi aussi ma recherche de petits meubles divers (soldes But + départs "métros"), j'ai trouvé une table basse pour le salon de terrasse ; impeccable ! Samedi matin une brocante est prévue à St-Claude que l'on ne manquera sous aucun prétexte. Une occasion de plus pour se retrouver entre copains, fouiner et déjeuner ensemble. Mon petit regret c'est que Philippe ne sera pas là... Mais bon, il ira courir les "brocs" au marché du Plot au Puy et passera se faire un ti thé chez Marie-Christine avec les copains rencontrés au hasard des ruelles... Ca se passe comme ça, le samedi matin au Puy...

Je sais que ce soir Barth et lui seront chez Jamel pour partager une bière avec nos amis ; dommage... Mais je serai à un vernissage avec nos amis d'ici et je pense qu'après on ira boire un verre quelque part...

Hier il m'est arrivé un truc un peu remuant.

J'étais chez Maher, vers 16h. Il avait fermé le bar, et on buvait un café en cherchant ce qu'on pourrait faire ce week-end, quand un baigneur a surgi tout dégoulinant pour nous hurler d'appeler les secours... "Un monsieur a fait un malaise dans l'eau et il est très mal !! Vite !!". Saül passait sur la route en scooter, Maher lui crie en créole de courir sur la plage voir s'il y a des premiers secours à prodiguer, Saül fonce et nous on se précipite sur nos portables pour joindre qui le 18, qui le 15....

L'attente des secours est d'une longueur insupportable dans ces cas-là.

Saül sur la plage a commencé un massage cardiaque (il est pompier bénévole) et moi je fais le planton sur la route pour diriger les secours dès qu'ils se pointeront. Un camion de pompiers arrive puis, directement sur le sable, l'hélico de la sécurité civile avec une équipe du SAMU 97.1. La tentative de réanimation a duré plus d'une heure. Le vieux monsieur a repris connaissance une fois sous les mains de Saül, qu'il a reconnu, puis a refait un arrêt cardiaque :  il est mort sous nos yeux... Le silence a envahi la plage...  Puis chacun est reparti, lentement, la tête basse, comme en signe de respect, vers son véhicule.

Ce vieux monsieur, un homme du coin d'environ 75 ans, était un excellent nageur et, ma foi, tant mieux s'il est mort en pratiquant son sport favori, chez lui, dans son coin de paradis...

Plage de Grand'Anse à Trois-Rivières. Photo Internet.